MANIF D’ART 4 – TOI/YOU La rencontre

La biennale de Québec
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    à l’espace GM 509

    Manif d’art présente
    Toi/You, la rencontre
    1er mai au 15 juin 2008

    Vernissage le 1er mai, 18h

    Espace GM du 509, rue Saint-Joseph Est
    Heures d’ouverture :
    mardi au dimanche, 10h à 17h
    jeudi et vendredi, 10h à 19h
    Admission : MANIF-CARTE requise

    Animation (bilingue) :
    Visites guidées du mardi au dimanche (réservation requise pour les groupes) / gratuit
    Autour de son exposition centrale, la Manif d’art propose une visite guidée plongeant dans l’univers Toi/You où la relation à l’autre est au cœur de cette rencontre que vous proposent les quelque 40 artistes d’ici et de l’étranger qui y sont présentés.

    Ateliers de création jeune public du mardi au vendredi (sur réservation seulement), pour groupes scolaire du primaire, du secondaire et du collégial / 1 $ par personne, durée entre 1h30 et 3h selon le niveau
    En complément à une visite commentée de l’exposition centrale où les élèves développent leur connaissance du champ artistique et se familiarisent avec vocabulaire spécialisé, les groupes scolaires sont invités à découvrir et mettre en application la technique du pochoir dans l’art actuel en expérimentant des formes et procédés simples aux plus complexes.

    Atelier familial du samedi au dimanche à 10h30 et 14h30 / 5$ par personne et un t-shirt à transformer
    Dans un cadre ludique et didactique, tous les membres de la famille peuvent venir expérimenter la technique du pochoir sur vêtement en s’y présentant avec un t-shirt à personnaliser.

     


    Photo : © Dominique Angel
    Pièces supplémentaires, 2008
    Dominique Angel (Marseille, France)
    multidisciplinaire
    Bien connu pour son humour, son approche hybride et multidisciplinaire, Dominique Angel jette ici un regard sur les thèmes mêmes de la Manif d’art 4. Rencontres, leurres et déchirures / couple amour et érotisme / toi le regardeur / identité altérité, sont alors prétextes à un scénario, une fiction où l’artiste n’hésite pas à se mettre lui-même en scène.

     

    Relève


    Photo : © Louis Audet
    Wireless/Marchander le vide, 2008
    Thierry Arcand-Bossé (Québec, Québec)
    peinture
    «La connexion Internet sans fil marque une nouvelle avancée dans le monde de la communication. Déjà voyagent dans l’air ambiant une multitude d’ondes qui transmettent des informations les plus diverses. La dictature du marché modulant nos existences, on peut conséquemment convenir que l’air ambiant a une valeur marchande. Puisque même le vide -cet espace entre les êtres, cet espace invisible qu’ils partagent- a cours sur les marchés boursiers, il est à imaginer que le terrain d’un contact réel avec l’autre s’en retrouve contaminé.»

     


    Photo : © Isabelle Bernier
    La malédiction de la Grande Pyramide (égyptomanie), 2008
    Isabelle Bernier (Montréal, Québec)
    art web
    En 1822, un jeune savant français du nom de Champollion parvient à déchiffrer les mystérieux hiéroglyphes égyptiens. Dans cette œuvre d’art web, Champollion réalise son rêve le plus cher: visiter l’Égypte et contempler la grande pyramide. Mais le rêve dérape… Ce site fait partie d’un projet collectif en cours explorant le thème de la pierre de Rosette.
    www.egyptomania.ca
    www.isabellebernier.ca

     

    Remerciements : Conseil des Arts du Canada

     

    Relève


    Photo : © César Gabriel Burgos Salcedo
    Niño efímero, 2008
    César Gabriel Burgos Salcedo (Colima, Mexique)
    objet, photo, vidéo
    El Gigante ou Le Géant appartient à la série Fiesta Popular ou Fête Populaire dans laquelle le public interagit avec la pièce exposée en la détruisant, tel qu’on le fait dans les fêtes mexicaines dont l’élément central est la traditionnelle
    Piñata.

     

    Remerciements : Office Québec-Amériques pour la jeunesse et Secretaria de Cultura de Colima

     


    Photo : © Doyon / Rivest
    Le siècle des lumières, 2008
    Doyon/Rivest – Mathieu Doyon (Québec, Québec) et Simon Rivest (Montréal, Québec)
    photographie
    Bien connu pour sa réappropriation des images publicitaires, le duo fait plutôt place ici à un univers poétique, mais déroutant. Une image enveloppante et obscure dévoile une série de portraits de sujets éclairés par les petits écrans d’objets électroniques portatifs : téléphones cellulaires, lecteurs mp3… Ces sources lumineuses ne révèlent que leurs visages qui semblent ainsi flotter dans un espace indéterminé. Ce dispositif confère à l’ensemble un climat d’intimité qui n’est pas sans rappeler l’infinie beauté d’une constellation d’étoiles.

     

    Relève


    Photo : © Rosalie Dumont-Gagné
    Attracteurs étranges, 2007-2008
    Rosalie Dumont-Gagné (Montréal, Québec)
    installation sonore
    Elle s’intéresse à nos rêves individuels et collectifs. Pour la Manif d’art 4, elle nous propose une installation de sculptures sonores dans un projet à caractère évolutif. En effet, le visiteur est invité à contribuer à la bande sonore émise par ces objets aux silhouettes organiques en y murmurant un secret, une confidence ou tout autre propos qu’il souhaite partager… tout en conservant, bien sûr, un certain anonymat.

     

    Remerciements : Bill Vorn & A-Lab @ Hexagram, Concordia

     


    Photo : © Murielle Dupuis Larose
    Chanson de Marie, 2007-2008
    Murielle Dupuis Larose (Québec, Québec) installation vidéo
    « Elle se nomme Marie. C’est ma mère. Elle a quatre-vingt-quatre ans. Belle et rassembleuse, c’est également une femme forte, assurée. Cependant, quand elle entonne pour nous une chanson de l’enfance, sa voix vacille. Partons, la mer est belle… et l’on perçoit soudain combien elle est frêle. Cette chanson tisse un fil qui traverse sa vie. Je souhaite parler de cette mémoire habitée. »

     

    Remerciements : Conseil des arts et des lettres du Québec

     


    Photo : © Laurent Fièvet
    Circulations, 2003-2007
    Laurent Fièvet (Paris, France)
    installation vidéo
    Un film de Hitchcock devient le prétexte à un dispositif installatif où deux protagonistes demeurent isolés, prisonniers de leur écran respectif. Malgré cette déchirure, un rapport de séduction se met progressivement en place. Des motifs de l’œuvre source deviennent alors, sous l’effet de multiples manipulations, de véritables métaphores du rapport amoureux. Par l’accélération et la distance, l’œuvre nouvelle se fait le reflet de nos rituels actuels et inédits de séduction.

     

    Remerciements : Galerie La Ferronnerie, Galerie Ramakers

     


    Photo : © Andrew Forster
    Duet, 2007
    Andrew Forster (Montréal, Québec)
    installation vidéo
    Andrew Foster est connu pour son approche interdisciplinaire faisant appel à la collaboration de créateurs de divers disciplines. Le projet Duet jette des ponts entre la vidéo et la performance tout en posant de manière explicite des problématiques d’ordre social et politique. Deux performeurs reprennent, transfigurés, les mouvements de Hassam Abdo, un jeune kamikaze israélien capturé en 2004. S’ensuit une chorégraphie marquée tout d’abord par un désir d’apaisement puis par la frénésie témoignant d’un sentiment d’urgence.

     

    Remerciements : Push-Montréal/Compagnie André Forestier

     

    Relève


    Photo : © Pierre-Olivier Fréchet-Martin
    Continuum, 2008
    Pierre-Olivier Fréchet-Martin (Québec, Québec)
    peinture thermosensible
    À la frontière entre la peinture, l’art numérique et la vidéo, Continuum engage une réflexion sur les rapports que nous entretenons entre le souvenir d’un évènement et le lieu de son déroulement. Articulé autour d’une série de séquences représentants des espaces publics, l’artiste propose un regard nostalgique sur le caractère singulier et éphémère des contacts interpersonnels. Faisant l’éloge de la lenteur, il déclenche chez le regardeur une expérience profondément poétique.

     

    Remerciements : Hélène Langlet, Pierre Desmarais, Lucille Fréchet, Michel Martin

     


    Photo : © Diane Landry
    Les eaux volées, 2007
    Diane Landry (Québec, Québec) praxinoscope
    À partir d’objets du quotidien dont elle travestit l’usage, Diane Landry investit de manière poétique un territoire intime, au plus près de soi. Elle nous présente ici le portrait inusité d’une femme dans une lessiveuse… À la manière d’un praxinoscope, procédé ancien d’animation de l’image, l’agitateur induit les mouvements du personnage. Mouvements saccadés, vitesse folle de l’essorage, emportent le personnage dans des séquences à la forte charge métaphorique.

     

    Remerciements : Conseil des Arts du Canada

     


    Photo : © Guy L’Heureux
    Emmêler, 2008
    Christine Major (Montréal, Québec) peinture
    Christine Major poursuit sa recherche sur les liens ambigus que nous entretenons avec l’animal, cet « autre » qui peuple à la fois notre quotidien et notre imaginaire. Projection de soi, affection démesurée, complicité muette… Dans une série inédite, elle amplifie le caractère trouble de ces rapports et explore plus avant la puissance de ces projections du corps dans l’espace pictural.

     

    Remerciements : Les généreux participants au projet
    « Animaux et Cie », dans le cadre du 25e Symposium
    international d’art contemporain de Baie-Saint-Paul

     

    Relève


    Photo : © Mayra Martell Rodriguez
    Utopic Portrait of Identity, 2005-2007
    Mayra Martell Rodriguez (Chihuahua, Mexique)
    photographie
    En juin 2003, la presse internationale a été ébranlée par une déclaration officielle selon laquelle le nombre des femmes disparues dans la ville de Juarez se chiffrait en milliers. Mayra Martell fait alors enquête, cherche à saisir le phénomène même de la disparition et conçoit une suite de portraits de ces disparues. Elle pose alors la question d’une définition de notre identité: qu’est-il advenu de leur famille, de leur lieu de vie, à quel moment leur existence est-elle devenue fictive?

     

    Remerciements : Office Québec-Amériques pour la jeunesse

     


    Photo : © Pascal Martinez
    Objet de convoitise II, 2006
    Pascal Martinez (Marseille, France)
    installation vidéo
    Pascal Martinez semble tenter de saisir le monde en y capturant des événements incolores mais toujours énigmatiques. Il aime par ailleurs travailler sur la mémoire, sur ce qu’elle accepte ou n’accepte pas d’oublier. Sur cette bande vidéo, un jeune homme enlève sa chemise et laisse entrevoir un tatouage. Il l’enlèvera encore et encore. Le désir. L’éternité du désir? Ou sa mise en cause par le processus de répétition.

     


    Photo : © Paul Litherland
    Auditorium, 2008
    Christof Migone (Montréal, Québec)
    installation vidéo et sonore
    Bien connu pour ses projets d’expérimentation sonore, Christof Migone nous propose tout d’abord l’image d’un groupe d’individus munis de casques d’écoute. Le positionnement de leur corps, leurs réactions subtiles, l’expression de leur visage sont les seuls indices de la trame sonore qui les interpelle. Or dans la salle, le visiteur retrouve un casque qu’il pourra prendre. Acceptera-t-il de partager cette écoute, seul ou avec d’autres?

     

    Remerciements : Conseil des Arts du Canada, Catherine
    Béchard, Sabin Hudon et les participants

     

    Relève


    Photo : © Louis Côté
    Zone d’isolement, 2007-2008
    Anne-Marie Ouellet (Montréal, Québec)
    installation
    Anne-Marie Ouellet poursuit son exploration des espaces-refuges et des zones d’isolement collectif. Dans une pièce qui prend l’allure d’un étrange bunker, elle invite les regardeurs à se munir de cagoules suspendues qui semblent les attendre. Elle crée ainsi un environnement ambivalent par sa fonction d’accueillir et de regrouper les visiteurs tout autant que par celle de les isoler. Suivre le mode d’emploi.

     

    Remerciements : Conseil des Arts du Canada

     


    Photo : © Eva Quintas
    Le Ravissement, 2007
    Eva Quintas (Montréal, Québec)
    installation vidéo
    Les écrans diffusent des images appartenant à des temps et des espaces distincts. Sommes-nous sur la toile ou dans un espace réel? Dans une suite de tableaux à huis clos, divers personnages se cherchent ou s’affrontent. La figure évocatrice du ravissement permet d’évoquer, de façon métaphorique et théâtrale, plusieurs modalités de la rencontre virtuelle et physique : désir, fusion, possession, assujettissement, illusions et désillusions d’union et de distance.

     


    Photo : © Johanne Huot
    Atikamekw forêt, 2008
    Anton Roca (Catalogne/Italie)
    Action – le 7 mai à 17h à l’Espace GM 509
    Les thèmes de l’identité et de l’altérité marquent de manière profonde toute la production performative, photographique et installative d’Anton Roca. Il évoque ici sa rencontre étonnante avec un aîné Attikamekw sur la rive nord du réservoir Gouin. Des heures à échanger, à être là en compagnie de ce sage et d’un interprète. S’enclenchent alors, dans cette disponibilité à l’autre, mais aussi dans ces tractations habiles du traducteur et de l’aîné, des jeux d’apprivoisement et de contrôle, de présence parlante et de transmission au-delà les mots.

     

    Remerciements : François Chachai, Rémond Weizineau et
    Johanne Huot

     


    Photo : © Lyla Rye
    Subdue, 2002-2008
    Lyla Rye (Toronto, Canada)
    installation vidéo
    Subdue explore les enjeux complexes de la relation mère-enfant. Le son d’une comptine nous invite à pénétrer dans un espace étroit. Les images d’une femme et d’un enfant perturbent notre compréhension de la scène. Cette femme semble parler de manière animée, mais on ne l’entend pas. L’enfant se bouche les oreilles. Nous parvient toutefois une voix qui, par tous les moyens, cherche à l’atteindre et à l’apaiser.

     


    Photo : © Jacques Samson
    Sculpture de sauvetage, 2007-2008 Jacques Samson (Québec, Québec)
    action/sculpture
    Actif au sein de la vie culturelle de Québec depuis les 15 dernières années, tant par son engagement au sein d’organismes culturels que par sa collaboration à divers projets de création collective, Jacques Samson poursuit la production d’objets aux formes organiques étonnantes. Ce projet de sculptures gonflables émergeant de coques de canot de sauvetage fait écho à un désir d’expérimenter l’art comme un geste de secours pour celui qui le rencontre. Telles des sculptures itinérantes, ces bouées inusitées seront présentées dans des espaces publics où leur présence vient créer un effet de surprise.

     

    Relève


    Photo : © Meera Margaret Singh
    Lakes Are Frozen, Trees Are Bare, 2006
    Meera Margaret Singh (Montréal, Québec)
    photographie
    Le travail de Meera Margaret Singh est motivé par le désir d’entrer en contact avec des individus qui deviennent les acteurs de narrations diverses. Elle travestit leur quotidien pour créer un climat de rêverie. Au sein de ces narrations à la syntaxe fragmentée, l’artiste brouille en effet les limites entre fiction et réalité. Se joue alors une certaine tension émotionnelle mettant en lumière un trouble dont on ne saurait nommer ni la cause, ni l’issue.

     


    Photo : © Valentin Stefanoff et Nina Kovacheva
    Au-delà du visible, 2003-2004
    Nina Kovacheva et Valentin Stefanoff (Bulgarie / Paris, France)
    projection video extérieure
    Valentin Stefanoff et Nina Kovacheva sont originaires de Sofia, en Bulgarie. Depuis 2000 ils travaillent en duo à Paris, leur ville d’adoption, et en Europe. Sur la rue, dans les baies vitrées d’un édifice anodin, est projetée l’image de personnages surdimensionnés qui s’adressent, semble-t-il, aux passants. Composée de scènes muettes, la vidéo établit néanmoins un dialogue avec le spectateur. Par l’orchestration de ces rencontres uniques, sont paradoxalement abordés, dans ce lieu de socialisation, les thèmes de l’indifférence, de l’anonymat et du refus de communiquer.

     


    Photo : © Élène Tremblay
    Le canari, 2008
    Élène Tremblay (Otterburn Park, Québec)
    Conception et réalisation du mécanisme : Diane Morin
    installation vidéo
    Photographie, vidéo et art-réseau sont autant d’avenues qu’emprunte Élène Tremblay dans sa recherche sur l’image et le regard. Ayant travaillé récemment sur le thème de l’empathie, elle nous propose une installation vidéo où elle se met elle-même en scène. Des cris perçants semblent provenir d’un objet caché sous un voile. Il se soulève puis redescend, dévoile puis cache alternativement l’image insolite : l’artiste nue, accroupie et affublée d’un bec d’oiseau, personnifie, dans cette fâcheuse position… le canari.

     

    Remerciements : Le Hangar, Barcelone et le Conseil des arts et des lettres du Québec (programme d’atelier-résidence).

     

    Relève


    Photo : © Mathieu Valade
    Bunker, 2008
    Mathieu Valade (Québec, Québec)
    oeuvre sculpturale
    Il s’agit d’une construction banale, étonnamment éclairée avec force, et dans laquelle on nous invite à pénétrer. Elle cache un environnement magique, voûte étoilée, environnement sonore évoquant la présence de quelques grillons. Un grand lit double, douillet et invitant, suggère au visiteur qu’il pourra s’y installer, profiter de l’ambiance ou partager un moment d’intimité entre amis ou avec un inconnu.

     

    Remerciements : Conseil des arts et des lettres du Québec

     

    à l’espace GM 840

    Manif d’art présente
    Toi/You, la rencontre
    1er mai au 15 juin 2008

    Vernissage, le 1er mai à 18h à l’Espace GM 509

     

    Ouverture de l’Espace GM 840 à 19h

    Espace GM du 840, rue Saint-Joseph Est
    Heures d’ouverture :
    mardi au dimanche, 10h à 17h
    jeudi et vendredi, 10h à 19h
    admission : MANIF-CARTE requise

    Animation : Visites guidées du mardi au dimanche (réservation requise pour les groupes) / gratuit

     


    Photo : © André Barrette
    Marry me Lori ?, 2007
    André Barrette (Québec, Québec)
    photographie
    Des banderoles publicitaires tirées par un avion qui passe le long des plages du Maine… Elles donnent lieu à des images poétiques et surannées. La magnification des négatifs, une couleur qui suggère une esthétique faussement historique, la manipulation de ces signes visuels
    fugaces, permettent aux images de basculer dans une sorte de récit fictionnel et improbable.

     


    Photo : © Carl Bouchard et Martin Dufrasne
    Point de rupture, 2008
    Carl Bouchard (Chicoutimi, Québec) et Martin Dufrasne (Montréal, Québec)
    installation photographique
    Frères, amants, ennemis, qu’il s’agisse de s’amplifier ou de s’annuler mutuellement, le duo se met en scène afin d’explorer les questions d’identité et d’altérité, dans divers jeux de rôle empreints d’une théâtralité certaine. Ils abordent ici les thèmes de l’écart et de la distance, ce point de vue à partir duquel il est soudain possible de réfléchir, deviner, inventer ou rêver l’autre.

     

    Remerciements : Conseil des arts et des lettres du Québec

     

    Relève


    Photo : © Jacynthe Carrier
    À interférence, 2007-2008
    Jacynthe Carrier (Québec, Québec)
    installation vidéo et sonore
    Étrange tableau-vidéo qui évoque la peinture ancienne tout autant que l’image en mouvement. Un champ de pylones électriques comme une cicatrice dans le paysage. Et dans ce paysage étrange, deux individus manipulent des outils de communication : mégaphones, microphones, écouteurs, haut-parleurs, rallonge, câble électrique…. Un tableau vivant aux multiples interférences.

     

    Remerciements : La Bande Vidéo et Bruno Bouchard

     

    Relève


    Photo : © Marie-Andrée Cormier
    Aller-retour, 2008
    Marie-André Cormier (Québec, Québec)
    installation vidéo
    Dans un mouvement perpétuel, deux personnages se déplacent d’un écran à un autre, sans jamais se voir. Ils se rencontrent, ils tournent en rond, ils se suivent. Cherchant, dans une jolie aliénation, à défiler leur identité tout en recevant celle de l’autre. Une relation se construit.

     


    Photo : © Jean Dubois et Chloé Lefebvre
    À portée de souffle, 2007-2008
    Jean Dubois (Montréal, Québec)
    Avec la collaboration spéciale de Chloé Lefebvre
    installation télématique in situ
    « L’air est un fluide impudique, incolore, inodore et presque silencieux, on oublie souvent que son itinéraire est étendu, volatil et ramifié. Il s’insinue dans un individu pour ensuite en visiter un autre à son insu. À chaque inspiration, il nous fait absorber aussi parait-il quelques atomes inhalés jadis par Bouddha, Adolf Hitler ou Marilyn Monroe. Ainsi, à chaque respiration, nous embrasserions sans même y songer une part indicible de toute l’humanité. »

     

    Remerciements : Fonds québécois de la recherche sur la société et la culture (FQRSC), Interstices : Groupe de création en arts médiatiques, Groupe Molior, École des arts visuels et médiatiques de l’UQAM, Hexagram

     


    Photo : © Phil Irish
    I’ll meet you there, 2008
    Phil Irish (Elora, Canada)
    peinture
    Phil Irish recueille les récits de lieux qu’on veut bien partager avec lui, lieux d’événements heureux ou malheureux, lieux de rituel ou de passage. S’ensuit une suite de rencontres impromptues : des parents et leur nouveau-né dans un service de pré-natalité, un prisonnier en période de conversion religieuse, des amoureux lui confiant le lieu secret de leurs ébats amoureux. La confrontation de son expérience subjective pose alors la question du partage et de l’interprétation dans des compositions picturales où textes et images tissent des paysages à la fois oniriques et mystérieux.

     

    Remerciements : À la famille du jeune enfant et au Centre Mère-Enfant, CHUL

     


    Photo : © Zilvinas Kempinas
    Flying Tape, 2004-2008
    Zilvinas Kempinas (Lituanie / New-York, États-Unis)
    installation
    Flying Tape repose sur une mécanique toute simple: une bande magnétique désuète vole sous l’effet d’un vortex d’air créé par des ventilateurs. L’œuvre remplit alors tout l’espace par des mouvements sinueux permettant au public de choisir entre la contemplation et la participation à cette chorégraphie étrange. À la fois fragile et monumentale, l’œuvre défie et confronte tout à la fois les lois de la gravité dans un geste d’une poésie certaine.

     

    Relève


    Photo : © Guillaume Légaré
    Le Paravent de la Gloire, 2008
    Guillaume Légaré (Québec, Québec)
    objet
    Il nous a habitué à un travail pictural surchargé et ornemental. Il nous propose ici un objet pictural tout en laque témoignant d’un savoir-faire délicat et minutieux. Ses cloisons ajourées autorisent certains comportements libertins et rencontres érotiques. Une séparation de l’espace physique, mais également la délimitation de deux mondes imaginés. « L’objet écran », par lequel émergent la sexualité et la sensualité, devient métaphore de certains de nos rapports interpersonnels contemporains.

     

    Remerciements : Julia Hosteing, Paryse Martin, Huguette
    Robitaille, Sylvie Larouche et Xavier Jaglin

     


    Photo : © Dimitrije Martinovic
    The Exquisite Folly of the Event and its Participants, 2007
    Dimitrije Martinovic (Ex-Yougoslavie / Toronto, Canada)
    photographie
    Derrière ces scènes érotiques et champêtres, le souvenir du Déjeuner sur l’herbe de Manet. Le choc qu’aura suscité la toile du célèbre peintre lors de son exposition est ici transposé au présent, révélant un profond sentiment d’auto-destruction. Devant un tel constat, entre le malaise et la compassion, quel rôle choisira-t-on, celui du juge ou du voyeur ?

     


    Photo : © Pascal Grandmaison
    Rien de tout cela, 2008
    Serge Murphy (Montréal, Québec)
    installation
    « Je veux montrer tout ce qui est. Faire la somme de tout ce qui t’appartient, toi le funambule des boutiques savantes. Et transformer tout ce que tu touches. Tu sais bien qu’au-delà de cela, il n’y a plus rien. Le vide est plein, autour de nous. La vie quotidienne est éternelle. Ces fils de laine et de coton sont les veines et les artères où bat ton sang. »

     

    Remerciements : Conseil des arts et des lettres du Québec

     

    Relève


    Photo : © Josée Pedneault et Christophe Collette
    From Warsaw with love, 2006
    Josée Pedneault (Montréal, Québec)
    photographie
    Une correspondance visuelle de quatre mois entre deux amoureux. Elle vit à Varsovie, il est à Montréal. Une correspondance née d’abord du désir de garder un lien tangible, née du souci de décrire à l’autre une réalité à laquelle il n’a pas accès. Une longue séquence photographique telle une suite de haïkus visuels.

     

    Remerciements : Conseil des arts et des lettres du Québec

     


    Photo : © Samuel Rousseau courtesy : galerie: Parker’s Box
    Le festin des délices, 2007
    Samuel Rousseau (Grenoble, France)
    installation vidéo, projection dans les assiettes
    Ironique, réjouissant, insolent, profane, poétique, modeste et fabuleux. Voilà autant de qualificatifs qui furent attribués à cette petite mise en scène vidéographique : une table mise élégamment pour un couple d’amoureux, des couverts impeccables, une nappe d’une blancheur immaculée et…. mais quel est cet étrange motif dans les assiettes encore vides ?

     

    Relève


    Photo : © Adriana Salazar
    Despreocupadas et Llorona/Machines dysfonctionnelles, 2008
    Adriana Salazar (Bogotà, Colombie)
    objets cinétiques
    Originaire de Colombie, Adriana Salazar conçoit des machines dysfonctionnelles qui mettent en scène des gestes humains simples et répétitifs. Elle propose ainsi un regard à la fois critique et amusé sur les relations interpersonnelles. Parfois ce sont des mécanismes aux actions désynchronisées, parfois des émotions désincarnées. Si la production d’Adriana Salazar ébranle nos certitudes quant au développement technologique, ces objets étranges acquièrent une force d’évocation toute particulière dans le contexte d’une culture colombienne marquée par l’ébranlement de ses échanges sociaux.

     

    Remerciements : Office Québec-Amériques pour la jeunesse et
    Programa Presidencial Colombia Joven

     


    Photo : © Michel Daigneault et Stephen Schofield
    Jusqu’au bout des lèvres, 2008
    Michel Daigneault et Stephen Schofield (Montréal, Québec)
    installation
    L’un est peintre, l’autre sculpteur, dessinateur… Sur le thème de l’aimé, ce projet de collaboration témoigne du travail du couple dans l’intimité de l’atelier partagé. Par là, l’œuvre tout à la fois picturale et sculpturale explore les limites du public et du privé, le culbutement de la figuration et de l’abstraction, la vulnérabilité et la résistance du corps aussi bien que sa charge érotique et humoristique.