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Manif d'Art 5

La Manif d’art 5 dévoile ses artistes

La Manif d’art 5 dévoile ses artistes

Artistes participant à la Manif d’art 5

  • Patrick Altman (Québec, Canada)
  • Salvatore Arancio (Londres, Angleterre)
  • Bill Burns (Toronto, Canada)
  • Luca Buvoli (New York, États-Unis)
  • Cooke-Sasseville (Québec, Canada)
  • Doyon/Demers (Québec, Canada)
  • Sarah Emerson (Atlanta, États-Unis)
  • Carole Epp (Saskatoon, Canada)
  • Brendan Fernandes (Toronto, Canada / New York, États-Unis)
  • Amélie-Laurence Fortin (Québec, Canada)
  • Laurent Grasso (Paris, France)
  • Johan Grimonprez (Bruxelles, Belgique / New York, États-Unis)
  • Milutin Gubash (Montréal, Canada)
  • Hadley+Maxwell (Vancouver, Canada / Berlin, Germany)
  • Maryam Jafri (Copenhague, Danemark)
  • Gwen MacGregor (Toronto, Canada)
  • Lynne Marsh (Montréal, Canada / Berlin, Allemagne / Londres, Angleterre)
  • Daniel Joseph Martinez (Los Angeles, États-Unis)
  • Michael Jones McKean (Richmond, États-Unis)
  • Gean Moreno (Miami, États-Unis)
  • Ahmet Ögüt (Istanbul, Turquie / Amsterdam, Pays-Bas)
  • Ernesto Oroza (Miami, États-Unis); Iván Navarro (New York, États-Unis)
  • Trevor Paglen (Berkeley, États-Unis)
  • Christodoulos Panayiotou (Chypre)
  • Gwendoline Robin (Bruxelles, Belgique)
  • Samuel Roy-Bois (Vancouver, Canada)
  • Lindsay Seers (Londres, Angleterre)
  • SUPERFLEX (Copenhague, Danemark)
  • Katherine Taylor (Atlanta, États-Unis)
  • Myriam Yates (Lennoxville, Canada)

La liste finale des artistes sera publiée en avril 2010.

Parmi les œuvres présentées :

Plänterwald, l’installation vidéo de Lynne Marsh, est une œuvre réalisée pour la Manif d’art 5 mettant en scène un parc d’amusement abandonné situé à la lisière de la ville de Berlin. Alors que le parc est confiné dans un périmètre sécurisé et qu’il est isolé de l’espace public, l’absence de foule impose sa présence. La vidéo oppose l’absurdité de l’usage de la force par rapport à la décrépitude et à l’obsolescence du site. Plänterwald s’inscrit dans la continuité de la démarche de Marsh, de cette exploration d’univers enchaînés à une logique interne, et qui, lentement, mais inexorablement – à l’instar des défuntes montagnes russes –, renvoie aux grondements profonds des travers sociaux et politiques.

Debris de Trevor Paglen est constitué d’une série de photographies de débris, de déchets et de rejets humains gravitant dans l’orbite terrestre. Cette suite photographique ayant pour sujet des carcasses de fusées, des navettes spatiales désaffectées et des fragments de satellites – résultant de collisions ou d’explosions – incarne la crainte perpétuelle, largement répandue, que des objets puissent tomber du ciel et le fait que ces débris vont, ironiquement, survivre à la présence de l’humanité sur la planète.

Exploded City d’ Ahmet Ögüt, inaugurait la 53e exposition internationale de la Biennale de Venise, en 2009. Exploded City s’inspire du roman Les Villes invisibles d’Italo Calvino qui repose sur un dialogue entre Kublai Khan et Marco Polo. Traçant le portrait de villes fantastiques et distantes du passé, du présent et de l’avenir, cet ouvrage aborde, à chaque chapitre, une ville différente. Exploded City, maquette tridimensionnelle à l’échelle 1/100 d’une ville entièrement constituée de bâtiments détruits lors d’attaques terroristes depuis les années 90, se veut un chapitre additionnel à l’ouvrage de Calvino.

Dans le film The Financial Crisis (Session I-IV), 2009, le collectif danois SUPERFLEX aborde la crise financière et l’effondrement boursier d’un point de vue thérapeutique. Le film comprend quatre parties (ou sessions) au cours desquelles le public est amené à éprouver tant la fascination qu’exercent la spéculation et le pouvoir, que la peur, l’anxiété et la frustration relatif à la perte de contrôle, aux crises financières et au désastre personnel. À titre d’exemple, Session 1 : The Invisible Hand invite à découvrir l’armature du capitalisme – l’idée de cette « main invisible » reposant sur la bonne foi d’une autorégulation qui vise à maintenir les gens et le marché à l’abri d’un dérèglement et d’une perte de contrôle économiques. L’hypnotiseur guide le public à travers ses pires cauchemars, lui révélant ainsi que la crise extérieure est en fait une psychose intérieure. Sous hypnose, le spectateur sera amené à questionner ses croyances et à imaginer un monde qui ne serait plus gouverné par cette main invisible.

L’organisme Manifestation internationale d’art de Québec remercie tout particulièrement l’Entente entre le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec et la Ville de Québec et la Délégation générale du Québec à New York qui, par leur participation, contribuent au rayonnement de la Manif d’art 5. L’organisme salue également l’implication du Conseil des Arts du Canada – par le Bureau du développement des publics et des marchés – et souligne la collaboration de la Délégation du Québec à Boston.

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