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École des arts
visuels (Université Laval) la Galerie des arts visuels de l’Université
Laval et |
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Amy O’Neill 2003 : dm-melkenburg [collaboration avec Emmanuel Piquet], Centre d’édition contemporaine (Genève, Suisse) 2002 : Häagen-Dazs Monde, CAP (Fribourg, Suisse) 2001 : LOKN4U, Spencer Brownstone Gallery (New York, États-Unis) Collectives
: Avec des installations comme Break a Record, Paradise City et Space Wars (2001) ou encore Smoking-Basement Bar (1999), Amy O’Neill s’attaque à une sensibilité issue de la culture vernaculaire américaine. Ces reconstitutions trafiquées – rencontre entre les kiosques de fêtes foraines et les sous-sols où s’empilent des disques devenus pour l’occasion des cibles ou encore cette autre cave typique de la culture populaire emplie de la fumée habituellement utilisée pour les effets spéciaux – commentent les icônes américaines. Sa dernière installation, Ojo de Dios (2003), continue de créer des effets de fictions. Le visiteur entre dans un abri anti-bombe où seule la vibration des ventilateurs se fait entendre. Des centaines de boîtes de conserve vides jonchent le sol, signe d’un séjour prolongé. Selon toute apparence, elles ont servi à dessiner au mur une fresque galopante à l’aide d’une boue radioactive. À l’entrée, un écriteau avait bel et bien averti : « il faut mettre les lunettes de protection ». Ici, la psychose est rechargée par un imaginaire auquel est laissé libre cours. |